Litauen will 50 Kampfpanzer erwerben, um seine neue mechanisierte Division zu bewaffnen

A l'instar des deux autres états baltes, la Lituanie, qui a rejoint l'OTAN en mars 2004 et l'Union Européenne 2 mois plus tard, consacre une part relative importante de ses richesses à ses armées, avec une effort de défense atteignant 2,53% du PIB en 2023, alors que le pays partage une frontière de 227 km avec la Russie (Enclave de Kaliningrad) et de 567 km avec son allié Biélorusse. Ses forces armées se composent aujourd'hui de 23.000 militaires d'active professionnels, en majorité au sein des forces terrestres, et de 28.000 réservistes formant, notamment, l'une des 3 brigades du pays, la brigade légère de Aukštaitija formée en 2017. En outre, le pays accueille des déploiements permanentes de l'OTAN, sur la base aérienne Šiauliai avec un détachement de 4 chasseurs dans le cadre de la mission Baltic Air Policy, ainsi qu'un bataillon mécanisé de 3.700 hommes sous commandement allemand déployé dans le pays depuis 2017 comme mesure de réassurance face à la montée des tensions avec la Russie.

Outre la brigade Aukštaitija de réserve, les forces terrestres lituaniennes se composent de deux brigades, une brigade d'infanterie mécanisée dans la région de Kaunas, et une brigade d'infanterie motorisée basée à Klaipėda sur la cote baltique. Celles-ci sont équipées aujourd'hui de 89 véhicules de combat d'infanterie 8x8 Boxer germano-néerlandais acquis en 2017 et dont la livraison se poursuivra jusqu'en 2026, ainsi que de 260 véhicules de transport blindés M113 acquis d'occasion auprès de la Bundeswehr au début des années 2000. Si la commande de 120 Boxer supplémentaires est en cours de discussion, et si le pays a par ailleurs investi dans une puissante artillerie mobile lourde avec 21 canons automoteurs chenillés PZH-2000 en service, ainsi que 18 französische CAESAR NGs et 8 Himars américains commandés cette année, les deux brigades lituaniennes manquent toutefois clairement de puissance de feu en tir direct et de blindage, si elles devaient faire face, aux cotés de leurs alliés de l'OTAN, à une offensive russe.

La Lituanie a rejoint, en juin dernier, le programme CAESAR NG dont elle a annoncé l'acquisition de 18 systèmes

C'est la raison pour laquelle le pays envisage d'acquérir une flotte de 50 chars de combat de sorte à armer un nouveau bataillon, dans un effort global visant à accroitre le format opérationnel de ses forces terrestres jusqu'au niveau d'une division mécanisée. L'information, initialement dévoilée par le Ministre de la Défense Arvydas Anušauskas, a été confirmée hier par le Lieutenant General Valdemaras Rupšys, chef d'Etat-major des armées lituaniennes. Le fait est, avec 17.000 hommes rassemblés en 2 brigades professionnelles, l'essentiel des 28.000 réservistes dans une brigade légère, ainsi qu'une flotte mécanisée alignant 50 chars lourds, 209 véhicules de combat d'infanterie Boxer, 39 tubes de 155 mm modernes et 8 lance-roquettes à longue portée et haute précision et protégée par 2 batteries anti-aériennes à moyenne portée NASAMS, la division lituanienne n'aura probablement pas grand chose à envier aux divisions françaises, britanniques ou italiennes, si tant est que ces pays soient effectivement en mesure de déployer une division mécanisée, alors même qu'avec seulement 2,8 millions d'habitants et un PIB de 70 Md$, le pays n'a que 4% de la population et 2,3% des richesses d'un pays comme la France.


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