边境事件:韩国版


Drôle de cirque dans le ciel de Corée.

Selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap News, le ciel au-dessus de la Corée a été le théâtre d’un étrange manège ce 23 juillet 2019. Les faits sont suffisamment graves – et rares – pour que la chasse sud-coréenne ait fait usage de tirs de sommations après qu’un appareil russe eut violé la zone d’identification de la défense aérienne (KADIZ) et même l’espace aérien de la République de Corée.

Pour rappel, une zone d’identification de la défense aérienne est une zone du ciel déclarée par un État pour l’identification et la localisation précoces d’avions étrangers approchant de son espace aérien territorial afin d’en empêcher l’infiltration ainsi que les heurts accidentels. Elle n’est définie dans aucun traité ou droit international.

Selon Yonhap News et des officiers du JCS, l’état-major sud-coréen, tout commence dans la matinée.

Vers 6 h 44 du matin, deux avions de combat de la République Populaire de Chine ont pénétré la KADIZ au-dessus de la mer Orientale et seraient restés sur zone pendant une demi-heure. Environ 36 minutes plus tard, ils réitèrent pendant une trentaine de minutes pour finalement quitter la zone autour de 8 h 20 du matin.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Les deux avions chinois auraient ensuite rejoint deux Beriev A-50 russe pour se diriger, en formation vers le sud, de nouveau par la mer de l’Est. Les quatre appareils ont, 合奏, pénétré la KADIZ vers 8 h 40 du matin pour un vol de 25 minutes.

De manière distincte, à 9 h 09 du matin, un Beriev A-50 russe suivant le même trajet que ses homologues serait allé encore plus loin. Après avoir dépassé la KADIZ, l’appareil aurait ensuite violé l’espace aérien coréen. Cette fois la chasse sud-coréenne est entrée en action en déployant plusieurs avions de chasse, dont des F-15K et des F-16K pour interception.

Après des tentatives infructueuses de prises de contact par radio, les pilotes ont fait usage de fusées de contre-mesures avant d’en venir aux tirs canons de sommation. Le A-50 aurait alors obtempéré et quitté l’espace aérien coréen après trois minutes et la KADIZ aux environs de 9 h 15.

Pour mieux revenir ! À 9 h 33, le même appareil aurait réitéré sont intrusion et la violation de l’espace aérien de la Corée du Sud pour quatre minutes supplémentaires, entraînant de nouveau l’engagement de la RKAF pour quitter définitivement la zone vers 9 h 56.

En réaction, la Maison Bleu (청와대 ou Cheong Wa Dae) ainsi que le bureau du Président sud-coréen Moon Jae-In ont déposé le même jour, 23 juillet 2019 une plainte officielle auprès des autorités russes. Le directeur de la sécurité nationale de la Maison Bleu, a transmis à Nikolai Patruschev – secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie  – le message que la Corée du Sud prenait l’incident très au sérieux et que si de tels évènements devaient se reproduire, son gouvernement prendrait des mesures nettement plus fermes à l’endroit des appareils violant l’espace aérien coréen.

Cette série inédite d’évènements pose plusieurs questions. Quel était l’effet final recherché par Moscou et Pékin de ce vol commun d’avions russes et chinois ? Les intentions à l’origine de cette série de violation de la KADIZ et de l’espace aérien sud-coréen ne sont, pour l’heure, pas claires.

Le précédent le plus récent impliquant la force aérienne de la Fédération de Russie remonte au 20 juin dernier, dans un format relativement similaire : deux appareils, une demi-heure sur zone.

敬请关注。


让·勒布格勒
网络战专家

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