在阵风和凯撒之后,海军集团的鲉鱼可能成为 2023 年的出口明星

En matière d'exportation d'équipements de défense français, il est commun de faire référence à certains domaines privilégiés, comme celui des avions de combat avec l'immense succès de la famille des avions de chasse Mirage, des hélicoptères Alouette, Dauphin et Super Puma, ou encore des véhicules blindés comme l'AMX-13 ou le VAB. Ces dernières années, ce sont le chasseur Rafale de Dassault Aviation, aujourd'hui le chasseur européen de sa génération le plus exporté, et le canon CAESAR de Nexter, devenu l'un des piliers de la défense européenne et qui démontre chaque jour sa grande efficacité en Ukraine, qui ont faits la une des médias en matière d'exportation d'équipements de défense. Il existe pourtant un autre domaine d'excellence de l'industrie de défense français, celui des sous-marins. Ainsi, à partir de 1958, les sous-marins de la classe Daphné ont été exportés à 15 exemplaires pour les marines Portugaise, Sud-africaine, espagnole et pakistanaise, alors que son successeur, l'Agosta, a été exporté à 9 exemplaires par les marines pakistanaises et espagnoles, et sont toujours en service.

En dépit de l'épisode australien au sujet des 12 sous-marins de la classe Attack, et son annulation en 2021 au profit d'un modèle à propulsion nucléaire conçu dans le cadre de l'alliance Aukus, Naval Group demeure un acteur majeur dans le domaine des sous-marins d'attaque à propulsion conventionnelle sur la scène internationale. En effet, le successeur de l'Agosta, le Scorpene, a été exporté à 14 exemplaires par 4 Marines dans le monde à ce jour : la Marine chilienne pour deux exemplaires entrés en service en 2005 et 2006, la marine malaisienne pour deux navires entrés en service en 2009, la Marine indienne pour 6 submersibles entrés en service entre 2017 et 2023, et le Brésil pour 4 sous-marins qui doivent entrer en service d'ici 2026. De fait, le Scorpene aujourd'hui est incontestablement un grand succès pour Naval Group, en ayant presque égalé le record d'exportation de la Daphné, ce alors même que contrairement aux deux précédents modèles, le Scorpene n'a pas été acquis ni mis en oeuvre par la Marine nationale, qui est passée à une flotte sous-marine entièrement nucléaire à la fin des années 90.

La Daphné a été tant un grand succès technologique que le premier succès à l'exportation des constructions navales françaises en matière de sous-marins de l'aprés-guerre

Malgré son succès, Naval Group demeure aujourd'hui parfois perçu comme un outsider dans les grandes compétitions internationales, face aux deux géants du domaine, l'allemand TKMS et ses 61 Type 209 exportés entre 1971 et 2021 auprès de 13 marines, et suivis du Type 214 exporté à 24 exemplaires pour 4 Marines à partir de 2007; et le Russe Rubin avec la classe 877/636.3 Kilo exportée à presque 40 exemplaires dans 8 marines. En outre, comme dit précédemment, l'épisode de l'annulation du super contrat SEA1000 pour la construction de 12 sous-marins conventionnels océaniques Shortfin Barracuda dérivés du sous-marin à propulsion nucléaire Suffren , a sévèrement atteint l'image du constructeur naval français dans les opinions publiques, y compris en France. Mais les choses pourraient rapidement évoluer en 2023, alors que 3, peut-être 4 Marines pourraient acquérir le Scorpene, au point de pouvoir dépasser les exportations du Type 214 allemand !


本文的其余部分仅适用于订阅者 -

完全访问的文章可在“免费物品”。Flash 文章的完整版本可供访问 48 小时。订阅者可以访问完整的分析、新闻和综合文章。存档中的文章(超过 2 年)保留给高级订阅者。

只能从网站购买订阅 - 订阅和工具部分


欲了解更多

元防御

免费
VIEW