欧洲巡逻队克尔维特:希腊正在进行永久性的结构化合作?

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Le projet franco-italien 欧洲巡逻护卫舰 a reçu l’aval du Conseil européen le 12 novembre 2019 et est donc intégré à la troisième vague des Coopérations Structurées Permanentes (CSP ou PErmanent Structured COoperation (PESCO) en anglais). Paris et Rome espère qu’un ou plusieurs autres États membres s’y joignent. En raison des difficultés de la reconstruction de sa flotte de surface vis-à-vis de la tenue du format (13 frégates) pour soutenir la comparaison avec la Turquie (16), il se présente une rare opportunité pour Athènes d’intégrer un programme profitant à l’effort militaire européen.

Les besoins de renouvellement de la flotte de surface hellénique

La flotte de surface de la marine de guerre hellénique (Ελληνικό Πολεμικό Ναυτικό) est forte de 32个单位 (13 frégates, 19 patrouilleurs rapides lance-missiles), toutes sont dotées de missiles anti-navires. Seuls 20 de ces navires possèdent des capacités anti-aériennes, alors que ce nombre se limite à 11栋建筑 拥有 现代防空导弹, et qu’aucun d’entre eux n’a de capacités permettant la défense aérienne d’un groupe naval constitué. Les 13 frégates grecques se répartissent entre les classe Elli (9) – classe hollandaise Kortenaer (7) plus une sous-classe (2) – et Hydra (4) qui sont hors d’âge pour la plupart : 38,3 ans pour les Elli (9) et 22,75 ans pour la classe Hydra (4).

Les 19 patrouilleurs rapides lance-missiles, quand à eux, se divisent entre les classes suivantes :

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  • Roussen (7) d’un âge moyen de 7,6 ans ;
  • Laskos (4) ou La Combattante III d’un âge moyen de 41,75 ans ;
  • Votsis (3) ou La Combattante IIIa d’un âge moyen de 45,6 ans ;
  • Kavaloudis (5) ou La Combattante IIIb d’un âge moyen de 38,4 ans.

On le constate, 21 bâtiments sur 32 ont largement atteint la limite d’âge raisonnable pour un bâtiment de combat. Les frégates de la classe Hydra (4) bénéficieront prochainement d’un 现代化计划 de l’ampleur d’une refonte à mi-vie. Alors que l’introduction de 2 à 4 FDI engagera le remplacement des Elli (9), les autorités grecques espèrent maintenir le format de la Marine hellénique à 12 frégates d’ici à 2030. Athènes espère, semble-t-il, porter la série des Roussen de 7 à 10 unités, mais le sort des 9 autres patrouilleurs lance-missiles, en supposant un renouvellement à l’identique, n’est pour l’heure pas statué.

Un des enjeux géostratégiques pour la Grèce est de soutenir et maintenir la comparaison du point de vue naval avec la Turquie, dont la flotte de surface sera forte, à la fin de la prochaine décennie, de 16 frégates neuves ou modernisées ainsi que 10 corvettes et 18 patrouilleurs rapides lance-missiles, soit 44个单位. La parité navale avec la Turquie ne peut et ne pourra cependant plus être soutenue au delà des années 2030 因为 disparités économiques entre les deux pays et de l’âge des bâtiments grecs. En conséquence, il est très probable que la Grèce évolue quant aux choix structurant sa flotte du fait, par exemple, du décrochage à venir entre les armes sous-marines des deux pays (12 sous-marins turques contre progressivement 12 à 4 sous-marins grecs, faute de nouveaux programmes) pourrait motiver une évolution du format de la flotte de surface.

Du programme FDI vers le programme 欧洲巡逻护卫舰

Dans le cadre des marques d’intérêt puis des discussions franco-grecques autour, successivement, des FREMM (FREgates Européennes Multi-Missions), des FTI (Frégates de Taille Intermédiaire) et enfin des FDI (Frégates de Défense et d’Intervention) entre 2005 et 2019, Paris avait ainsi proposé en 2018 la corvette 高风2500. Sur deux autres démarches commerciales à destination de la Géorgie et les Émirats Arabes Unis, DCNS avait proposé la 快风, c’est-à-dire une corvette type Gowind 2500 capable d’atteindre plus de 40nœuds grâce à une propulsion musclée et deux hydrojets.

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C’est pourquoi la question de la corvette s’est d’ores et déjà posée entre Paris et Athènes. Il serait logique, voire attendu, que la France présente – si cela n’a pas déjà été fait depuis 2018 – le projet 欧洲巡逻护卫舰 à Athènes. Plus tôt la Grèce rejoindra cette coopération structurée permanente, plus tôt elle pourra influencer la définition de cette plateforme navale, et donc avoir une architecture la plus proche possible des besoins et exigences grecques.

Athènes pourrait ainsi entamer le remplacement des 9 patrouilleurs rapides lance-missiles les plus âgés des classes Laskos (4) et Kavaloudis (5), bâtiments qui ne seraient pas concernés par une commande supplémentaires d’unités de la classe Roussen. Cette évolution programmatique, en introduisant des corvettes en lieu et place de patrouilleurs rapides lance-missiles, permettrait en outre de disposer de bâtiments de lutte anti-sous-marines supplémentaires, susceptibles de compenser la future disparité entre les sous-marinades grecques et turques, et donc de compléter les 4 frégates de classe Hydra et les 2 à 4 FDI. L’existence de la 快风 montre qu’il est possible d’obtenir un bâtiment capable de soutenir de fortes vitesses à partir d’une corvette existante, et donc d’assurer avec un même navire, les missions des patrouilleurs rapides lance-missiles, et celles des corvettes de lutte ASM.

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En outre, la Grèce a des compétences industrielles particulières à faire valoir dans ce domaine pour rejoindre Paris et Rome. Entre 2009 et 2015, le chantier naval Hellenic Shipyards, associé aux bureaux d’étude ALS Naval Ship Designs, avait travaillé sur une famille de bâtiments de surface allant du patrouilleur rapide lance-missiles jusqu’à la frégate de défense aérienne, dans l’optique de les proposer à la marine de guerre hellénique (le Class 100 Littoral Combat Ship sert d’illustration à cette brève). Si aucun budget ne permit la moindre entame de travaux, cet exercice aura cependant eu le mérite d’entretenir les compétences.

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Des intérêts politiques, économiques et opérationnels étendus

L’introduction d’une plateforme navale découlant de cette coopération structurée permanente présenterait deux avantages politico-stratégiques qui méritent d’être considérés :

En premier lieu, un programme porté dans ce cadre recevrait un accueil politique plus favorable que dans le cadre d’une acquisition traditionnelle, car il s’agirait de participer au renforcement des capacités militaires européennes tout en rationalisation et optimisant les efforts produits par tous. De fait, l’acquisition de bâtiments de combat supplémentaires par la Grèce seraient partiellement édulcoré par le caractère positif de la démarche, en dépit des soubresauts économico-financiers du pays. Sur le plan stratégique, cette évolution de la perception des programmes de défense grecs serait loin d’être négligeable dans l’optique d’assurer la parité navale avec la Turquie.

Le second avantage politico-stratégique touche indirectement le programme Futur Missile Anti-Navire / Futur Missile de Croisière (FMAN/FMC) ou Future Cruise and Anti-Ship Weapon (FC/ASW) en anglais. En admettant au service des plateformes navales françaises puis franco-italiennes, les démarches d’Athènes pour acquérir ces futurs missiles anti-navires (supersoniques et manœuvrant (Mach 3+) se trouveraient largement simplifiées. La Turquie n’ayant encore une perspective d’admettre au service système d’arme comparable, la Grèce obtiendrait un avantage décisif sur le plan stratégique, et ce pour de nombreuses années.

Par ailleurs, une rapide décision grecque au sujet de la 欧洲巡逻护卫舰 élargirait le cadre des décisions franco-grecques menées jusqu’au 31 janvier 2020 pour définir la version grecque des deux FDI commandées par Athènes. Si l’hypothèse probable d’une demande par l’amirauté hellénique pour augmenter le nombre de missiles embarqués était avérée, il serait alors aisé de proposer le développement du SYLVER A35 afin d’accueillir des missiles VL-MICA pour les FDI 至于 欧洲巡逻护卫舰, ou de mettre à l’étude le développement de l’ensilotement par deux, voire trois, des missiles VL-MICA au sein de SYLVER A50. Ce dernier lanceur permettrait, par ailleurs, d’équiper les corvettes de missiles ASTER 15 et donc d’étendre l’étendue des menaces traitées par ces navires. Les corvettes ainsi équipées pourraient, ainsi, s’adjoindre aux FDI sous la forme d’une capacité d’engagement coopératif étendu, de sorte à profiter au mieux des performances de détection du radar SeaFire 500.

Notons par ailleurs que le calendrier de la 欧洲巡逻护卫舰 correspond à celui du programme MICA-NG (2026 – 2031) qui propose des évolutions matérielles pouvant le distinguer très sensiblement de l’Evolved Sea Sparrow (ESSM) comme, par exemple, un auto-directeur possédant un radar AESA, un propulseur à double impulsion permettant de poursuivre une cible très manœuvrante en fin de course, la possibilité pour le missile de transmettre les informations de son directeur par l’entremise d’une liaison de donnée à la plateforme l’ayant tiré, ainsi qu’une portée plus étendue. Athènes s’équiperait ainsi d’un missile aux performances très supérieures aux systèmes comparables en service, à ce moment, dans la Marine turque.

结论

La 欧洲巡逻护卫舰 apparait donc comme une opportunité stratégique à saisir pour la Grèce afin d’accélérer le renouvellement de sa flotte de surface, tout en se dispensant des critiques quant à ses dépenses militaires dans une période difficile. Ces plateformes navales, complémentaires des FDI, faciliteraient les démarches pour équiper ces dernières de missiles pouvant faire la différence avec la Turquie sur le plan stratégique. Il s’agit, aussi, d’une rare opportunité pour des industriels européens de proposer des alternatives à la Grèce, dont la marine est aujourd’hui un marché captif en ce qui concerne les missiles anti-aériens, tous de facture américaine. De fait, engager le renouvellement des patrouilleurs rapides lance-missiles en liaison avec le programme FDI ouvrerait, pour la Grèce comme pour les Européens, la possibilité de renouveler toute la défense aérienne de la flotte grecque.

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