法国政府拒绝将大多数KNDS交给Rheinmettal

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Lors d’une audition mouvementé par la commission Défense de l’Assemblée Nationale, notamment en raison de biais très polémiques et approximatifs de certains parlementaires au sujet des exportations d’armes françaises vers l’Arabie Saoudite et l’Emirats Arabes Unis, la ministre des Armées, 弗洛伦斯·帕利(Florence Parly),符合莱茵金属公司的要求 关于KNDS公司的控制权。

Pour rappel, la Société KNDS, qui rassemble le français Nexter et l’Allemand Krauss Maffei Wegman, est co-détenue à 50% par l’état Français, et à 50% par la famille Baude, qui détenait KMW. Le second acteur allemand du marché des blindés, Rheinmetall, s’est rapproché de la famille Baude pour prendre le contrôle de KMW, et par là même intégrer le groupe KNDS. Or, si Nexter et KMW sont des groupes sensiblement équivalents en terme de chiffre d’affaire et de structure, le groupe résultant du rachat de KMW par Rheinmetall serait largement plus imposant que son homologue français, représentant plus de 3 fois son volume financier et industriel. Les autorités françaises n’ont pas voulu intercéder dans le processus de consolidation industriel allemand, jusqu’à ce que Rheinmetall soit venu exiger de détenir la majorité absolue du groupe KNDS, de sorte à refléter, selon lui, la répartition des pouvoirs conformément à la puissance industrielle des deux groupes.

La ministre des Armées à fait savoir au groupe allemand, qui par ailleurs semble préférer la communication par voix de presse, que la France n’entendait pas modifier la répartition des pouvoirs dans le groupe KNDS, que Rheinmetall rachète, ou non KMW. Si le gouvernement français est favorable à une consolidation industrielle européenne, il ne semble pas prêt à céder aux sirènes allemandes, d’autant que les groupes allemands ont, à plusieurs reprises, fait montre de leurs propensions à utiliser de ces méthodes pour éliminer la concurrence (les chantiers navals suédois Kockum s’en souviennent..) .

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Au delà des problèmes de contrôle du groupe KNDS, l’entrée de Rheinmetall pourrait avoir des conséquences importantes sur le tissu de sous-traitance français. Contrairement à Nexter, Rheinmetall dispose d’un très vaste réseau de sociétés de sous-traitance contrôlées par le groupe. De fait, il aurait toute légitimité pour, si pas imposer, en tout cas orienter les contrats de sous-traitance vers son propre réseau, en agissant sur les critères d’attribution de marché par exemple. En effet, les entreprises de sous-traitance de la BITD[efn_note]Base Industrielle et Technologique de Défense[/efn_note] française sont souvent des PME ayant une faible envergure financière, une caractéristique que n’ont naturellement pas les sous-traitants de Rheinmetall, pouvant s’appuyer sur le groupe.

Or, le réseau de sous-traitance intervient à plus de 40% dans l’efficacité économique et budgétaire de l’investissement de Défense pour l’État. En divisant par 2 le recours à des sous-traitant français, le nombre d’emplois créés/maintenus par million d’euro investi serait ramené de 27 à 19 emplois, et le coefficient d’efficacité économique et budgétaire passerait lui de 145% à 90%, selon le modèle de la Défense à Valorisation Positive.

De fait, l’État devra donc non seulement être vigilant sur le contrôle de KNDS, mais également sur les conditions d’attribution des contrats de sous-traitant, que ce soit pour le programme MGCS[efn_note]Main Ground Combat System ou Système de combat terrestre du futur[/efn_note] comme pour le programme FCAS[efn_note]Système de Combat Aérien du Futur[/efn_note], et tous les programmes en coopération avec nos partenaires Allemands et Européens. Il serait, à ce titre, bienvenue de prendre exemple sur Rheinmetall ou Leonardo, et de consolider nous aussi notre BITD nationale autours des grands groupes français, de sorte à disposer de la même envergure financière sur le marché européen comme mondial.

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