Кинеско-руски пар би превагнуо над западним снагама према симулацијама Пентагона

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La sentence est sans appel : lors des simulations menées par le Pentagone en début d’année 2019, se basant sur un conflit majeur opposant l’occident aux forces chinoises et russes coalisées, les forces occidentales se feraient systématiquement balayer et seule l’utilisation du feu stratégique serait en mesure d’éviter la débâcle ; ce qui, on le sait, est loin d’être une solution acceptable. Ces simulations évaluèrent également d’autres scénarios, et montrèrent par exemple que les forces US seraient dans l’incapacité d’empêcher la prise de Taiwan par les forces chinoises, et que tout engagement à « proximité » des eaux chinoises (comprendre moins de 1000 miles), tournerait à l’avantage de Pekin.

Les raisons de ce retournement de situation aussi majeur que soudain, sont à chercher aussi bien du coté des occidentaux que des dirigeants russes et chinois. Coté occidental, les autorités ont tardé à prendre conscience des bouleversements géostratégiques en cours, obnubilées qu’elles étaient par les questions de politique intérieure, et voulant se persuader que les conflits à venir ne dépasseraient pas l’intensité des interventions en Afghanistan ou en Irak. En conséquence, les forces armées européennes et américaines perdirent en volume comme en capacité de faire face à des engagements intenses. A titre d’exemple, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Italie, la Belgique et les Pays-Bas, qui constituaient le coeur de la force européenne en 1980 et 70% des forces de l’OTAN en Europe, ne sont pas capables aujourd’hui d’aligner plus de 1000 chars de combat en parc, et ne pourraient en déployer que 200 dans un délais de 3 semaines, là ou la Russie a montré qu’elle pouvait, lors d’exercices, mobiliser plus de 1000 chars de combat.

Le T72B3M est aujourdhui le principal char de combat moderne utilise par les forces russes Alliances militaires | Analyses Défense | Etats-Unis
La Russie est aujourd’hui en mesure de mobiliser plus d’un millier de T72, T80 et T90 dans des délais très courts, là ou les européens ne pourraient en mobiliser que 250 à 300.

Dans le Pacifique, la Chine a développé sa Marine de guerre et son aviation avec l’objectif d’interdire à l’US Navy la proximité de ses cotes. Pour cela, elle constitua une flotte de destroyers, frégates, porte-avions et sous-marins nucléaires d’attaque en croissance constante, ainsi qu’un nombre très important de corvettes, de patrouilleurs lance-missiles, et de sous-marins d’attaque à propulsion conventionnelle , capables de mener des attaques saturantes que l’US Navy serait incapable de contrer, tout en créant un maillage ce point dense qu’il en devient opaque aux forces US, y compris pour ses sous-marines nucléaires d’attaque.

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La personnalité des dirigeants chinois et russes, comme leurs ambitions, jouent également un rôle déterminant dans ce nouveau paysage géostratégique. Ni Vladimir Poutine, ni Xi Jinping, n’était en effet disposé à accepter la tutelle économique et politique de Washington, et tous deux n’ont jamais fait secret des ambitions qu’ils avaient pour leur pays sur la scène internationale. En outre, ils sont déterminés à garder le pouvoir dans leur pays, et, pour cela, usent des tensions internationales pour garder la population dans une forme de soumission volontaire au contrôle de l’Etat, avec un certain gout pour le culte de la personnalité.

Chinese Navy Type 022 Missile Boat Alliances militaires | Analyses Défense | Etats-Unis
La Marine chinoise dispose de plus de 120 patrouilleurs lance-missiles dont 83 trimarans Type 22 emportant chacun 8 missiles anti-navires lourds C80x supersoniques.

On peut épiloguer sans fin sur les probabilités qui entourent ces hypothèses, et sur la fiabilité des simulations, mais la situation actuelle n’en est pas moins préoccupante, que ce soit en Asie, comme en Europe. En outre, il ne faut pas obérer que les forces russes comme chinoises sont en pleine mutation, et qu’elles n’atteindront leur pleine efficacité opérationnelle planifiée qu’en 2030-2035. Or, hormis les Etats-Unis, et dans une moindre mesure, la Grande-Bretagne et les pays de la zone pacifique (Australie, Corée du Sud, Japon, Nouvelle-Zélande), la majorité des pays occidentaux restent dans une planification Défense héritée de la période précédente, qui considérait l’action humanitaire et anti-insurectionelle comme les principales missions de leurs forces armées. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer l’équipement des nouvelles frégates F125 allemandes, et même des FDI françaises qui, avec seulement 16 silos verticaux, manquent singulièrement de puissance de feu.

Il n’en demeure pas moins qu’avec la montée en puissance de la Chine, la puissance militaire US semble désormais incapable de protéger simultanément le Pacifique et l’Europe. Cette dernière doit, dès lors, trouver en elle-même les ressources pour assurer cette mission. L’ensemble des pays européens, qui aujourd’hui se rangent sous l’aile protectrice des Etats-Unis pour garantir leur sécurité, font donc un bien mauvais calcul…

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