ईरानी हवाई सुरक्षा

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Alors que, selon le New-York Times, le président Trump a ordonné, puis annulé, cette nuit, des frappes contre des installations radar et des batteries de missiles sol-air iraniens, il est intéressant de s’interroger sur les capacités de la république islamique en matière de défense Sol-Air.

Depuis l’arrivée au pouvoir du régime des Ayatollahs, la république islamique d’Iran a été isolée du marché de l’armement mondial, tant par les occidentaux que les Soviétiques, tous soutenant l’Irak dans la guerre qui l’opposent à l’Iran entre 1980 et 1988.

Après l’effondrement soviétique, le pays, qui avait soutenu plusieurs mouvements terroristes et le Hamas palestinien, continua d’être mis sous embargo, et dû donc trouver des solutions de défense autonome.

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Pendant près de deux décennies, ces solutions se résumèrent au rétrofit des materiels subsistant du régime du Sha, de la guerre Iran-Irak, ainsi que de quelques équipements irakiens venus se mettre sous la protection de Téhéran lors de la seconde guerre du Golfe. Parallèlement, le régime entama des négociations avec la Chine, la Corée du Nord, et la Russie, en vue de moderniser ses forces, notamment ses forces anti-aériennes.

S200 Systme Défense antiaérienne | Frappes préventives | Guerre de Haute Intensité
L’Iran dispose de plus de 400 lanceurs S200 (SA-5 Gammon)

En effet, alors que les tensions avec l’Arabie saoudite et Israël allaient croissantes, le besoin d’une défense anti-aérienne nombreuse et performante s’est imposée au régime iranien, qui entreprit de developper plusieurs programmes, de sorte à pouvoir proposer une palette de systèmes contre une éventuelle attaque des aviations de ces pays, épaulées ou non par les Etats-Unis. Il en résulte aujourd’hui un nombre très important de systèmes en service, d’origine et de performances très hétérogènes, mais qui, une fois intégrés, peuvent représenter un haut degré de résilience face à une attaque aérienne, fut-elle menée par les Etats-Unis.

En effet, l’Iran dispose aujourd’hui de plus de 2200 batteries de missiles sol-air, de 15 types différents, répartis sur l’ensemble de son territoire, renforcés par près de 5000 pièces anti-aériennes de différents calibres. Nous identifions d’abord, dans ces systèmes, ceux acquis auprès de nations étrangères :

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  • 4 batteries de S300P et 4 de S300PMU2 livrées par la Russie entre 2011 et Aujourd’hui, qui sont probablement les systèmes les plus performants aujourd’hui en service à longue portée
  • 29 batteries TOR-M1 à courte portée, livrées par la Russie entre 2013 et 2015
  • 400 lanceurs S200 modernisés avec le missile local Ghareh
  • 50 lanceurs SA6 modernisés à moyenne portée
  • 30 systèmes Rapier britannique à courte portée
  • 200 lanceurs Hawk modernisés hérités des armées du Sha

À cela s’ajoutent les systèmes acquis ou codéveloppés avec la Chine et la Corée du Nord

  • 400 lanceurs Sayaad copie du HQ2 chinois, lui-même copie du SA2 soviétique
  • 200 systèmes Ya-Zahra-3, copie du HQ-7 chinois, lui-même copie non autorisée du système crotale français
  • 300 lanceurs Mersad, version améliorée du MIM-23 Hawk
RaadAntiAirMissileSystem Défense antiaérienne | Frappes préventives | Guerre de Haute Intensité
Système antiaérien Raad à moyenne portée

Enfin, la République Islamique d’Iran a développé plusieurs programmes de défense anti-aérienne autonomes, majoritairement basés sur la rétro-ingénierie des systèmes déjà en service

  • 400 systèmes à moyennes portées de type Raad 1 et 2 , et Khordad-3, présentant de nombreuses similitudes avec les missiles SM1MR. Le drone RQ4 Global Hawk abattu le 19 juin l’aurait été par un système Khordad-3
  • 200 systèmes Herz-9, qui semble inspiré des technologies du Rapier
  • 200 systèmes Sayad 2/3, eux aussi proches du SM1MR, pour une portée de 120 à 150 km.
  • Au moins une douzaine de batteries Bavar 373 à longue portée, réponse iranienne au refus de la Russie de livrer de nouveaux S300 après 2015.

Du point de vue de la détection, l’Iran dispose d’un réseau dense de radars de différents types et de différentes fonctionnalités, dont des radars basse fréquence (BSR-1 en VHF), des radars passifs (Alim), et un radar OTH (Over the Horizon) Sepher, ainsi que de très nombreux de technologies et de fréquences différentes.

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EA 18G at Whidbey April 2007 Défense antiaérienne | Frappes préventives | Guerre de Haute Intensité
Tout efficace qu’il soit, le EA18G Growler ne peut brouiller qu’un certain nombre de systèmes à la fois

On le voit, les technologies employées par les défenses anti-aériennes iraniennes sont relativement classiques, et datées, et sont donc à la portée des systèmes occidentaux de brouillage et de contre-détection. Mais ce n’est pas tant leur technologie que leur nombre qui pourrait poser un problème. Un appareil comme le EA-18G Growler de l’US Navy ne peut brouiller simultanément qu’un certain nombre de radars, et la multiplicité des systèmes iraniens pourraient, dès lors, faire peser une menace de saturation de ces capacités de brouillage. Le F35 est évidemment taillé pour ce genre d’environnement, mais là encore, la multiplicité des systèmes, agissant en couches multiples, pourrait faire peser une menace avérée sur les appareils. Or, la perte de F35 au-dessus du sol iranien pourrait avoir de graves conséquences, comme l’acquisition technologique par d’autres pays, comme sur l’aura d’invulnérabilité dont Lockheed, le Pentagone et l’OTAN nappe l’appareil.

Enfin, il ne faut pas oublier les effets des systèmes anti-aériens complémentaires, comme les batteries d’artillerie, et l’aviation de chasse iranienne. Le pays dispose d’un grand nombre de pièces anti-aériennes de différents calibres, allant du 23 mm classique russe pour La Défense rapprochée, aux canons Sa’ir de 100 mm, atteignant une portée de plus de 20 km et une altitude de 16 000 m. Quant à sa force aérienne, elle dispose encore d’une vingtaine de F14 Tomcat, et de Mig 29, d’une cinquantaine de F4 Phantom et d’autant de chasseurs légers F5, F7 et Mirage F1, des appareils pouvant représenter une menace pour les appareils engagés au-dessus du sol iranien, surtout à courte distance.

L’Iran n’est donc pas un « adversaire facile », et elle dispose une importante capacité de résilience face à une attaque aérienne. Outre les conséquences politiques et géopolitiques d’une intervention aériennes contre le pays, déjà évoquées, ce paramètre doit minutieusement être évalué, avant de s’engager dans un aventurisme opérationnel, même limité.

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