Ένα ιστορικό πρώτο, το Ισραήλ ανταποκρίνεται σε μια κυβερνοπαράθεση από μια απεργία πυραύλων

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Την παραμονή του μήνα του Ραμαζανιού, μια άνευ προηγουμένου περίοδο βίας από το 2014 μεταξύ του Ισραήλ και της Λωρίδας της Γάζας σκότωσε τη ζωή 23 Παλαιστινίων και 4 Ισραηλινών. 690 πύραυλοι στοχεύουν στο ισραηλινό έδαφος, ενώ πάνω από 350 παλαιστινιακοί στόχοι στοχεύουν σε αντίποινα από το εβραϊκό κράτος.

Κατά τη διάρκεια αυτών των ανταλλαγών πυρκαγιάς, και για πρώτη φορά στην ιστορία, ένα κράτος ισχυρίζεται ότι έχει ανταποκριθεί σε κυβερνοεπιθέσεις με συμβατικά μέσα. Αφού αρχικά απέτυχε μια επίθεση στον υπολογιστή της Χαμάς, Η IDF αντέδρασε εναντίον του κτιρίου της Γάζας που στεγάζει κυβερνοεπιχειρηματίες του παλαιστινιακού κινήματος.

« Après avoir traité de la dimension cyber, l’armée de l’air s’est chargée de la réaction dans la dimension physique » a précisé le brigadier général Ronen Manlis, porte-parole des Forces de Défense Israéliennes (IDF).

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Toutefois, si il s’agit bien d’une première, celle-ci n’est guère surprenante. 

Jean-Yves le Drian, affirmait en 2018 qu’une cyberattaque « pourrait constituer une agression armée » et « justifier l’invocation de la légitime défense » ainsi que la clause d’assistance mutuelle de l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord.

En cela, il existe un consensus international quant à la possibilité de recourir aux moyens conventionnels pour répondre à une cyberattaque. Le cyberespace est un enjeu en soit mais est également et surtout une dimension opérationnelle à part entière aux côtés de la terre, mer et air. Il est légitime et en accord avec le droit des conflits armés de se donner la liberté de riposter face à une menace sur la sécurité nationale, fusse-t-elle d’origine cyber. Si Israël rentre désormais dans l’histoire comme le premier Etat à revendiquer publiquement l’utilisation du feu face à une attaque numérique, il est peu probable que l’événement bouscule le cadre (ou l’absence de cadre) normatif autour du cyberespace.

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Cela étant, dans la pratique, le parallélisme des moyens est généralement adopté. Le débat se situe donc ailleurs et ce sont les questions du seuil et de la motivation qui sont centrales.

Selon François Delerue, chercheur à l’IRSEM[efn_note]Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire[/efn_note] et questionné par Le Monde, trois conditions peuvent justifier la légitime défense : l’immédiateté, la nécessité et la proportionnalité.  Concernant l’immédiateté, la riposte a eu lieu dans les heures (si ce n’est les moments) après que l’attaque ait eu lieu. Pour ce qui est de la nécessité et de la proportionnalité, la frappe israélienne ne coche pas les cases. L’attaque informatique palestinienne aurait été avortée prématurément par les forces israéliennes sans causer outre dommage. De plus, la forte asymétrie technologique entre les deux parties rend peu vraisemblable la nécessité de recourir aux armes conventionnelles.

In fine, l’utilisation du feu face au code est politique et s’explique avant tout par un contexte particulier. Celui d’une crise meurtrière entre deux forces armées et d’une escalade incontrôlée. C’est également un message fort de la part de l’État hébreux : les représailles physiques aux attaques numérique cesse de n’être qu’une hypothèse et réaffirme le cyberespace comme la 4η dimension du champ de bataille

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