Το 68% του εξοπλισμού του Ινδικού Στρατού θα ήταν παρωχημένο

- Διαφήμιση -

Μια ομάδα από αξιωματικούς και αξιωματούχους της Ινδικής Άμυνας δημοσίευσε ένα άρθρο στο "The Economist" σχετικά με την πολύ ανησυχητική κατάσταση των ινδικών στρατών. Σύμφωνα με αυτούς, Το 68% του εξοπλισμού του Ινδικού Στρατού θα ήταν παρωχημένο(«vintage» στο κείμενο), και μόνο το 8% του εξοπλισμού θα ήταν «μοντέρνος» («top of the art» στο κείμενο). Έτσι, ενώ η Κίνα χρησιμοποιεί πολύ σύγχρονα αεροσκάφη όπως τα J10, J15, Su35 και το μαχητικό stealth J-20 στην Πολεμική Αεροπορία της, η Ινδία εξακολουθεί να χρησιμοποιεί μαζικά αξιοσέβαστα αλλά παρωχημένα Mig21 που χρονολογούνται από τη δεκαετία του 60 και Jaguar που χρονολογούνται από τη δεκαετία του 70. Εν αναμονή για τη θέση σε λειτουργία των 36 Rafale παραγγελθεί από τη Γαλλία, η παράδοση της οποίας θα ξεκινήσει το 2019, μπορεί να βασιστεί μόνο στα 250 SU-30 MKI και περίπου εξήντα Mirage 2000, και τα δύο αεροσκάφη σχεδιασμένα τη δεκαετία του 80.

Η κατάσταση δεν είναι καλύτερη για το Πολεμικό Ναυτικό, το οποίο εκμεταλλεύεται μη επιχειρησιακό αεροπλανοφόρο, αποτυχημένα υποβρύχια μέχρι την έναρξη λειτουργίας των πρώτων υποβρυχίων Σκορπένια που σχεδιάστηκαν από τη Ναυτική Ομάδα, καθώς και καταστροφικά και φρεγάτες που χρονολογούνται επίσης από τη δεκαετία του '70. , για τον στρατό, συνεχίζει να χρησιμοποιεί αντίγραφα των σοβιετικών T-80, και των πολεμικών οχημάτων BMP-2 που χρονολογούνται από τη δεκαετία του '60.

Si l’armée indienne avait réussi à prendre l’ascendant sur les forces pakistanaises en 65, et à résister tant bien que mal à l’offensive chinoise en 1962, il est peu probable qu’elle y parvienne aujourd’hui, eu égard l’état d’obsolescence des forces.

L’Inde est un paradoxe très difficile à comprendre, pour nous, occidentaux. En situation quasi-permanente de conflit avec le Pakistan, et de plus-en-plus confrontée aux velléités chinoises en zone indopacifique et dans l’Himalaya, elle reste empêtrée dans des conflits de lutte de pouvoir, figeant de nombreux programmes d’équipement de ses forces, pourtant indispensables.

Les négociateurs français en ont fait l’expérience avec le contrat MMRCA, portant sur la livraison de 18 Rafale construits en France, puis la fabrication de 106 Rafale sous licence en Inde. En dépit de l’insistance de l’armée de l’air Indienne pour s’équiper le plus rapidement possible de plusieurs escadrons de Rafale, le ministre de la Défense de l’époque n’a eu de cesse que de fermer toutes les portes de négociation avec le consortium Rafale, de sorte que le contrat dû finalement être annulé, et remplacé par un commande sur étagère de 36 appareils construits en France. Ce contrat est lui-même attaqué depuis quelques mois par l’opposition indienne, au prétexte qu’il serait trop cher, alors qu’il ventile sur seulement 36 appareils toutes les adaptations particulières à l’armée de l’air indienne, comme la capacité d’emport du missile Brahmos. Alors que l’Armée de l’Air Indienne espérait qu’une nouvelle commande de 36 appareils serait annoncée lors de la visite du président Macron en Inde en mars 2018, il n’en fut rien, du fait de ces attaques.

L’armée de l’Air indienne veut tellement s’équiper massivement en Rafale qu’elle a pousser le gouvernement à remettre en cause l’appel d’offres destiné à remplacer les Mig21 de l’IAF par un appareil monomoteur, et qui avait vu le F16 américain et le Gripen suédois se hisser en final. Il est remplacé par un appel d’offre moins restrictif,  permettant à des appareils multi missions moyens, comme le Typhoon, le F18, le Mig35 et, évidemment, le Rafale, de participer. Or, le Rafale avait déjà battu tous ces appareils lors de l’appel d’offre MMRCA, et les industriels français du consortium Rafale ont pu massivement investir dans l’industrie indienne en raison de la clause d’offset de 50% liée au contrat initial de 36 appareils. De fait, le consortium Rafale dispose aujourd’hui non seulement d’un appareil déjà sélectionné par l’IAF et qui entrera en service en 2019, mais également des infrastructures industrielles pour mettre en œuvre la politique de « Make in India » du président Moodi.

Partout dans le Monde, la victoire serait acquise pour le Rafale … mais pas en Inde … Les Etats-Unis ont ainsi lancé une offensive massive pour amener l’Inde à s’équiper de matériels américains et, par là même, rejoindre l’alliance occidentale face à la Chine, organisée autour de l’US Navy. L’avenir du Rafale en Inde ne se jouera donc pas sur les performances ou le prix de l’appareil, mais bel et bien sur l’attachement Indien à sa politique de non-alignement, qu’elle a maintenue depuis son indépendance.

- Διαφήμιση -

Για περαιτέρω

ΚΟΙΝΩΝΙΚΑ ΔΙΚΤΥΑ

Τελευταία άρθρα