mardi, mars 19, 2024

Intelligence Artificielle, communication et robotisation, les trois piliers du combat aéroterrestre de demain

On a coutume d’appeler l’Armée de l’Air et la Marine des « Armées technologiques », laissant supposer que, pour l’Armée de Terre, ce n’est pas le cas. S’il est vrais qu’il y a encore quelques dizaines d’années, les technologies de pointe se retrouvaient bien d’avantages dans un cockpit d’avion de chasse ou derrière le panneau de commande d’un sous-marin, cette situation est en rapide évolution et, bientôt, les « biffins » n’auront rien à envier aux « matafs » et aux « piafs » pour ce qui concerne la technologie employée.

Dans l’article « les 12 innovations qui vont définir le champs de bataille de demain », 9 de ces innovations concernent les équipements qu’emploiera (ou devrait employer) l’Armée de Terre dans les années à venir. Aujourd’hui, la DGA a donné le départ pour les travaux concernant trois de ces innovations : l’Intelligence artificielle pour analyser les données massives générées par la multitudes de capteurs et d’effecteurs connectés sur le champs de bataille, la connexion et l’interaction entre le fantassin et le réseau d’information, et enfin, l’utilisation accrue de drones et de robots dans les différentes missions que rencontre l’Armée de terre.

Ces 3 technologies seront effectivement au cœur de la conduite des opérations sur le champs de bataille aéroterrestre de demain, qui se caractérisera par une très grande mobilité et des engagements distants, donc le besoin d’acquérir et de distribuer le plus rapidement et fidèlement possible  les positions et informations sur les unités amies comme ennemies, afin d’exploiter au mieux les moyens disponibles, et d’éviter le tir ami, dont le risque croit justement avec l’accroissement de la mobilité et la distance d’engagement. 

La robotique, quand à elle, répond à un impératif relativement nouveau dans la conduite de la guerre : le faible nombre de combattant. Il n’est plus possible, aujourd’hui, de dédier un soldat à des missions secondaires qui pourraient être attribuées à des drones ou robots, comme de faire prendre des risques inutiles à un homme ou une femme lorsqu’un robot peut s’en acquitter.

Quoiqu’il en soit, l’ensemble des armes de l’Armée de Terre, de la cavalerie au génie, en passant par l’infanterie de marine et les troupes de montagne, auront une dimension technologique très importante.

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