Der Kampfhubschrauber Mil MI-24, in der NATO-Terminologie als "Hind" bezeichnet, war während des Kalten Krieges ein Symbol der sowjetischen Militärmacht. Das in mehr als 2500 Einheiten gebaute Gerät, das in mehr als 60 Länder exportiert wurde, hat im Laufe seiner Entwicklungen und Modernisierungen an mehr als zehn großen Konflikten teilgenommen, die vom Krieg in Afghanistan bis zur russischen Intervention in Südossetien reichten. Im Gegensatz zu westlichen Konzepten, die Kampfhubschrauber wie den Apache AH-64 und den Cobra AH-1 teilten, entschieden sich sowjetische Ingenieure für die „GunShip“ -Konfiguration, einen schwer bewaffneten und gepanzerten Hubschrauber, der bis zu 8 Mann gleichzeitig transportieren kann.
Dans les années 80, et 90, les industriels et militaires russes décidèrent de rejoindre les positions occidentales, en développant l’hélicoptère de combat Mil Mi-28 et le Kamov Ka-52. Parallèlement, et pour faire face à l’obsolescence des Mi-24 et aux délais de livraisons des nouveaux hélicoptères, une version modernisée du Hind, le Mi-35, a été conçu, avec pour seule ambition de faire la jonction avec les nouveaux appareils.
Mais depuis, l’engagement en Syrie a profondément fait évoluer les paradigmes et les doctrines russes, et le Hind a, semble-t-il, séduit les militaires. Ainsi, alors qu’il était destiné être progressivement retiré du service, le Mi-35 sera modernisé pour étendre sa durée de vie opérationnelle.
Aujourd’hui, l’agence TASS annonce, citant une source proche du dossier, qu’un nouvel appareil, basé sur la structure du Hind, sera prochainement développé, pour devenir le cheval de bataille héliporté des forces russes. En l’absence de déclaration officielle et de recoupement crédible, il convient de rester prudent avec ces déclarations. Toutefois, elles corroborent les décisions prises pour étendre la durée de vie et les performances des Mi-35 suite à l’expérience Syrienne.