Laut der offiziellen russischen Nachrichtenagentur Tass wird der neue Fregattenadmiral Gorshkov des 22350-Projekts in diesem Jahr auftreten der erste Marinestart der neuen Zirkon-HyperschallraketeDies bestätigt, dass die neue Rakete aus vertikalen Silos eingesetzt werden kann, die für die Kalibr-Marinekreuzfahrtrakete oder die P800 Onyx-Anti-Schiffs-Rakete vorgesehen sind.
Die neue Rakete, die Mach 9 über eine Reichweite von über 1000 km erreichen kann, soll in den ersten Jahren der 2020er Jahre in Dienst gestellt werden und sowohl Offshore-Oberflächenschiffe wie die Fregatten Gorchkov und Grigorovich als auch Lider-Zerstörer ausrüsten. als Korvetten, die für den Transport der Kalibr-Rakete wie der Buyan-M ausgerüstet sind, sowie Angriffs-U-Boote, sowohl nukleare als auch konventionelle.
Reste que, pour l’heure, on ignore encore comment le missile, capable de viser des cibles navales comme terrestre, sera effectivement dirigé. En effet, les vitesses hypersoniques engendrent un tel dégagement de chaleur sur les parties frontales qu’il est très difficile, voir impossible, d’y installer un autodirecteur, qu’il soit radar ou électro-optique, la protection thermique du missile bloquant toute forme d’onde électromagnétique. En outre, lorsque la vitesse dépasse mach 7/8, un plasma se forme sur l’avant du missile, lui même très peu perméable aux ondes EM.
La Chine semble avoir résolu le problème, en tout cas partiellement, avec ses missiles balistiques antinavires, en dirigeant le missile grâce à un satellite qui corrigerait la trajectoire de celui en communiquant avec ce dernier par l’arrière. Mais cette approche suppose d’avoir un satellite adapté dans le cône de réception arrière du missile, et d’avoir des informations précises sur la position de la cible, ce qui est loin d’être évident lorsqu’il s’agit de cibles navales. En outre, cela oblige le missile à une trajectoire balistique, celle là même contre laquelle les missiles antibalistiques comme le THAAD, le SM3/6 ou l’Aster30Block1 sont conçus.
Cependant, d’autres solutions technologiques peuvent être envisagées pour palier ce problème, et permettre à un missile hypersonique de se diriger de façon précise et autonome contre une cible navale, même très distante, en suivant une trajectoire de vol rendant les missiles ABM inopérants. Cette approche fera l’objet d’un prochain article.