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Après la Chine, la Russie développe un drone de contrôle aérien avancé

11 octobre 2021

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A l’occasion du salon de Zhuhai de 2018, l’industrie aéronautique chinoise avait présenté pour la première fois le drone JY-300, un drone MALE dont la mission principale était le contrôle aérien avancé, fonction traditionnellement dévolue à des appareils lourds et très onéreux, comme le S3 Sentry ou le E-2C Hawkeye en Europe, et que l’on qualifie communément sous la désignation AWACS. De toute évidence, les ingénieurs russes ont été inspirés par cette approche, puisqu’aux dires de Nikolai Dolzhenkov, l’ingénieur en chef de l’entreprise Kronshtadt qui conçoit notamment les drones Orion, l’entreprise développerait un drone de controle aérien avancé destiné à se substituer aux Beriev A-50 actuellement en service au sein des forces aériennes russes dans cette mission.

Dans une interview donnée à la chaine russe Zvezda, l’ingénieur précise que le drone de grandes dimensions, peut-être basé sur le drone HALE Sirius en developpement chez l’industriel (photo d’illustration principale), sera capable de surveiller des espaces aériens étendus, y compris pour détecter les appareils évoluant à très basse altitude, et ce de manière autonome, tout en alimentant en informations les systèmes de controle et de défense anti-aérienne russes pour piloter les interceptions. En effet, dans la même interview, Nikolai Dolzhenkov précise que l’ensemble des drones russes actuellement en developpement, dont le S70 Okhotnik B et le GROM, partagent un système de controle et de pilotage unique, permettant de les interconnecter avec les systèmes russes de manière native, tout en offrant une haut degré d’autonomie et de décision, le contrôle humain étant limité aux « décisions majeures », de sorte à en simplifier le déploiement et l’utilisation.