Alors que l’annonce du futur avion de combat devant remplacer les F/A 18 Hornet et F5 Tiger II suisses doit intervenir à 16h00 heure locale aujourd’hui même, et que la presse helvétique croit savoir que le F35A aurait les faveurs de son administration, le président de la commission de La Défense de la Chambre des Représentants américaine, le représentant démocrate Adam Smith, a une nouvelle fois étrillé le programme F35 ce mardi, à l’occasion d’une scéance relative au budget 2022 du Pentagone. Le Représentant du 9ème District de l’Etat de Washington, qui avait précédemment qualifié le programme F35 de « puit sans fond » (« rathole » en anglais dans le texte), s’en est une nouvelle fois violemment pris aux couts excessifs de possession de l’appareil de Lockheed, ainsi qu’à sa maintenance particulièrement lourde.
Il faut dire que les valeurs révélées par Adam Smith face au Lt. Gen. Duke Richardson, en charge justement de faire baisser ces couts au sein de l’US Air Force, sont particulièrement édifiants. En effet, le cout de l’heure de vol du F35A, toujours nimbé d’une certaine opacité selon Adam Smith, atteindrait désormais 38.000 $, une valeur se situant entre les 33.000 $ exprimés par Lockheed-Martin en valeurs compensées du $ de 2012, et les 44.000 $ précédemment avancés par le Représentant. En outre, l’appareil nécessiterait une immobilisation annuelle pour maintenance égale à 131 jours, soit 36% du temps, dans le cadre d’une utilisation « normale » de temps de paix, comprendre 180 à 200 heures de vols par an, hors de la maintenance évolutive afin de faire passer les appareils à des versions ultérieures plus modernes, que l’on sait également lourde et onéreuse sur l’appareil.
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