Lorsque Vladimir Poutine, alors en pleine campagne électorale pour sa propre succession, annonça l’entrée en service du missile hypersonique aéroporté 9-S-7760 Kinzhal, en mars 2018, les états-majors occidentaux furent pour le moins frappés de stupeur. Non seulement n’avaient-ils pas anticipé l’avance de la Russie dans ce domaine, mais il s’agissait alors d’un domaine relativement négligé jusqu’ici aux Etats-Unis comme en Europe, et personne n’avait d’alternative valable à proposer à court terme pour contrer le nouveau missile russe, qu’il s’agisse de système anti-missile ou de système équivalent. La même chose se produisit une année plus tard, lorsque Moscou annonça que le planeur de rentré atmosphérique hypersonique Avangard était lui aussi en passe d’entrer en service, offrant aux missiles balistiques russes la possibilité de manoeuvrer suffisamment pour éviter les systèmes anti-missiles américains comme le THAAD, le SM3 ou le GBI.
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