Jusqu’à présent, la législation CAATSA, servant à mettre sous sanction les clients de systèmes de défense clés des « adversaires des Etats-Unis », comme la Russie, avait été surtout agitée par l’administration Trump pour amener les capitales visées à reculer dans leurs négociations avec Moscou. Mais plusieurs d’entre elles, comme Ankara, Le Caire ou New Delhi, défièrent ouvertement Washington en se portant acquéreur de systèmes anti-aériens S-400 ou de chasseurs Su-35 de facture russe. Bien qu’il fut à l’origine de la législation, Donald Trump n’employa jamais cette législation pour mettre sous sanction un pays pendant son mandat présidentielle. Et il aura fallu l’intervention déterminée du Congrès américain pour obliger en décembre 2020 le département d’Etat à mettre la Turquie sous sanction suite à l’acquisition des batteries de S400 russes.
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