Depuis l’annonce de traité de paix imposé par Moscou à l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans le cadre du conflit dans le Haut-Karabakh, Ankara a multiplié les initiatives pour apparaitre comme étant au coeur de la solution, aux cotés de la Russie. Et les autorités turques ont répété que la Turquie participerait à la force d’interposition déployée pour sécuriser l’accord de paix, et empêcher les belligérants de reprendre les armes, comme ce fut tant de fois le cas lors des cessez-le-feu précédents.
Toutefois, Moscou entend bien tenir Ankara en collet-serré dans ce dossier, et ne pas laisser les autorités turques s’imposer comme l’interlocuteur principal de Moscou dans ce conflit. En effet, le ministre des affaires étrangères Serguey Lavrov a précisé sans ambages lors d’une conférence de presse que l’implication turque dans ce traité serait limitée à celui d’observateur, et qu‘aucune troupe turque ne poserait le pied sur le sol du Haut-Karabakh. Il n’est donc pas question, comme le laissaient entendre les autorités turques, d’une cogestion turco-russe du dossier, ni de patrouilles militaires jointes, comme c’est le cas dans le nord de la Syrie.
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