L’exclusion d’Ankara du programme F35 a รฉvidemment fait couler beaucoup d’encre, en Turquie comme aux Etats-Unis. Au delร des aspects politiques et industriels, la principale contrainte pour les armรฉes turques de cette dรฉcision liรฉe ร l’acquisition de systรจmes S-400 d’origine russe, est l’absence de solution ร court terme pour remplacer une partie de sa force aรฉrienne atteint par une forte obsolescence, comme c’est le cas de ses F4E Phantom acquis dans les annรฉes 70. Mais cela prive รฉgalement Ankara de soutiens occidentaux pour developper son programme de chasseurs de ยซย nouvelle gรฉnรฉrationย ยป T-FX, destinรฉ ร remplacer les quelques 250 F16 en service au sein des forces aรฉriennes turques.
Si, un temps, Ankara semblait se rapprocher de Moscou pour acquรฉrir des chasseurs Su-35 et รฉventuellement participer au programme Su-57, cette option semble avoir perdu de son attrait alors que les zones de tension entre les deux pays ne cessent de se multiplier et de se dรฉtรฉriorer, que ce soit en Syrie, en Libye ou dans les tensions opposant l’Armรฉnie et l’Azerbaรฏdjan. Tous les regards se portent donc dรฉsormais sur le programme T-FX, qui devient un symbole du renouveau de l’industrie de dรฉfense turque, avec le char lourd Altay, les corvettes Ada, l’hรฉlicoptรจre T129 ou le drone armรฉ Bayraktar TB2.
Le reste de cet article est rรฉservรฉ aux abonnรฉs
Les abonnements Classiques donnent accรจs ร
tous les articles sans publicitรฉ, ร partir de 1,99 โฌ.
Inscription ร la Newsletter
Inscrivez-vous ร la Newsletter Meta-Defense pour recevoir les
derniers articles de faรงon quotidienne ou hebdomadaire