Ces dernières semaines, nous avons abordé régulièrement les conséquences dramatiques que peut avoir l’épidémie de coronavirus lorsque le virus s’invite à bord d’un navire en mer. Les cas des porte-avions français et américains ont été largement commentés par la presse, y compris chez Meta-Défense. Cependant, certains sous-marins ont aussi vu leurs opérations interrompues après que plusieurs cas de Covid-19 aient été détectés ou suspectés à bord. C’est notamment le cas en Russie où un Oscar-II a vu son équipage mis en quarantaine, tandis qu’un sous-marin néerlandais a dû rentrer au port quand huit marins à bord ont contracté le coronavirus.
Systématiquement, la suspension d’activité d’un navire ou d’un sous-marin vient réduire temporairement la puissance militaire de la marine concernée, sans conséquence grave pour le moment. Cependant, la situation pourrait bien devenir nettement plus compliquée pour la Royal Navy, qui pourrait faire face dans les prochaines semaines à une interruption complète de ses patrouilles de sous-marins nucléaires lanceurs de missiles balistiques (SNLE en français, SSBN en anglais). Or, les quatre sous-marins de la classe Vanguard équipés de missiles Trident II constituent l’intégralité de la dissuasion nucléaire britannique, étant donné que le Royaume-Uni ne dispose plus de bombes nucléaires aéroportées ni de missiles basés au sol.

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