Le Département de la Défense américain veut retirer 2 porte-avions à l’US Navy

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Nous nous en sommes déjà largement fait l’echo ici, la planification de l’US Navy en matière de construction de navires dans les années à venir fait aujourd’hui face à de grandes incertitudes. Elle est en effet prise entre les exigences du président Trump, reprises par son secrétaire à La Défense Mark Esper, afin de constituer pour 2030 une flotte de 355 navires (contre 293 aujourd’hui), la volonté de l’Etat-Major de l’US Navy de renforcer et rationaliser sa flotte de surface au détriment du nombre, et un budget qui a d’ores-et-déjà atteint son plafond, et qui ne pourra pas, dans les circonstances actuelles, progresser dans les années à venir. Un rapport du Département de La Défense publié hier vient accroitre les divergences qui opposent la vision politique et operationelle américaine, en recommandant de supprimer 2 des 11 porte-avions de l’US Navy, et de constituer une large flotte de navires légers robotiser ou à équipage réduit dans le but de faire face à la montée en puissance de la Marine Chinoise.

Ce rapport ne fait que mettre en forme la stratégie préconisée par Mark Esper depuis son arrivée au poste de Secrétaire à La Défense, à savoir d’augmenter le volume de l’US Navy par des petites unités et des unités robotisées, de sorte à augmenter, selon lui, la réactivité de la flotte et sa répartition sur les mers du globe. Pour cela, le rapport du DoD préconise non seulement le retrait de 2 porte-avions, mais également le maintien du nombre de navires de surface lourds, à savoir les croiseurs et destroyers, à plus de 80 unités, et l’augmentation du nombre de petites unités combattantes de 55 prévues (35 LCS et 20 FFG/X) à 70, en ajoutant très probablement 15 frégates FFG/X, les LCS ayant un intérêt opérationnel des plus limités en cas de conflit. Pour atteindre les objectifs présidentiels de 355 navires, le rapport préconise enfin la constitution d’une flotte de navires légers automatisés ou à équipage réduit, forte de 70 unités. A l’instar des drones comme le Predator ou le Reaper, ces unités navales automatisées ont l’avantage d’avoir une très longue autonomie à la mer, et une empreinte logistique et humaine, donc budgétaire, très faible, répondant dès lors aux contraintes auxquelles l’US Navy fait face aujourd’hui, tout en augmentant le nombre de navires pour « tenir la ligne » face à la Marine Chinoise, qui atteindra les 500 unités d’ici quelques années.

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