L’appel d’Hervé Guillou, PdG de Naval Group, pour un « Airbus Naval » séduit-il les industriels européens ?

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Depuis l’entame des discussions pour un rapprochement entre le français Naval Group et et l’italien Fincantieri, deux des principaux groupes navals de défense européens, une notion revient de façon répétitive, celle de créer « un Airbus naval ». Et à l’occasion de son discourt valant bilan précédant son départ, Hervé Guillou, président de Naval Group depuis 2014 et qui quittera bien ce poste au profit de Pierre-Eric Pommellet, a une nouvel fois appelé l’industrie européenne navale de défense à se réunir et se consolider, afin d’être prête à faire face à la concurrence de pays comme la Corée du Sud, la Turquie, la Russie et surtout la Chine, sans parler des Etats-Unis, qui, nous le savons, n’hésitent pas à s’immiscer dans les négociations européennes à ce sujet. Mais, à l’instar des propositions du président Macron pour l’extension de la dissuasion française en Europe, cette vision proposée par Hervé Guillou semble ne pas créer l’enthousiasme auprés de certains industriels européens…

A peine élu, le président Emmanuel Macron dû faire face, à l’été 2017, à une crise franco-italienne au sujet de la reprise des chantiers navals de Saint-Nazaires, appelés alors STX France, suite au redressement judiciaire du sud coréen STX offshores et Shipbuilding, qui avaient hérités de l’entreprise en 2007 lors du rachat du groupe norvégien Aker yards ayant acquis ces chantiers au français Alstom en 2004. En effet, début 2017, le groupe Fincantieri était le seul repreneur déclaré, et détenait de fait les 66% des parts sociales mis en vente par STX. Mais le gouvernement français, craignant une délocalisation lente et un pillage technologique des savoir-faire et des commandes, posa son veto, et effectua une nationalisation partielle du site. Pour favoriser le montage proposé par le nouveau président français, Paris proposa à Rome la création d’un partenariat qui rassemblerait sur une base paritaire, les groupes Naval Group français et Fincantieri Italien, avec pour objectif de créer un leader européen de la construction navale de défense. En outre, la France s’engagea à choisir un modèle italien pour le replacement de ses pétroliers ravitailleurs de la Marine Nationale.

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Les chantiers de Saint-Nazaires sont les seuls en France à pouvoir fabriquer des navires de grande dimension, comme le PHA ou le futur porte-avions de la Marine Nationale

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