En 2018, la France et l’Allemagne signaient une lettre d’intention de coopération visant sur le développement d’un nouvel avion de patrouille maritime (PATMAR) devant remplacer les avions actuels à l’horizon 2035, le MAWS (Maritime Airborne Warfare System). Entre temps, la France pourra compter sur 18 vénérables ATL2, ou Altantique 2, actuellement en cours de rénovation et toujours prêts à assurer la sécurité des opérations navales et terrestres françaises, partout dans le monde.
En Novembre dernier, un article du capitaine de frégate Molina publié dans la Revue de Défense Nationale dressait un portrait-robot de ce que pourrait être cet avion PATMAR du futur. Le modèle qui se dégage alors de l’article est assez logique au premier abord, mais présente néanmoins certaines contradictions entre les besoins opérationnels et les solutions industrielles disponibles. De quoi interroger le bien-fondé d’un certain conservatisme des forces armées qui peut conduire à des impasses technologiques avec lesquelles les opérateurs devront composer pendant plusieurs décennies, étant donnée la durée actuelle des programmes militaires.
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