La France propose un partenariat d’Etats à la Grèce autour de la vente des 2 frégates FDI à la Marine Hellénique

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Selon Michel Cabirol de latribune.fr, les autorités françaises s’apprêteraient à proposer un partenariat d’Etats à la Grèce concernant la possible acquisition de 2 frégates FDI Belh@rra pour la Marine Hellénique. Comparable au partenariat signé avec la Belgique avec le programme CaMO, la Grèce deviendrait ainsi un partenaire à part entière du programme des Frégates de Défense et d’Intervention, avec des compensations industrielles et une implication dans l’évolution du programme, ainsi que dans de possibles exportations. En outre, l’accord pourrait, à l’instar de celui avec la Belgique, comporter un volet de coopération militaire dans le domaine navale, une hypothèse qui ne serait pas pour déplaire à Athènes qui cherche des soutiens pour faire face aux revendications croissantes d’Ankara en Mer Egée et autour de Chypre

Selon les informations diffusées, les frégates proposées seraient identiques à celles commandées par la Marine nationale, à ceci prêt qu’elles emporteraient un complexe de silos verticaux Sylver70 supplémentaires permettant de mettre en oeuvre 8 missiles de croisières MdCN. Cette capacité permettrait à la Marine Hellénique de pouvoir, le cas échéant, d’intervenir contre des installations stratégiques en cas de conflit avec la Turquie, comme les batteries de missiles S400, les centres de commandement et de communication, les noeuds logistiques et les bases aériennes. Mais beaucoup, en Grèce, estiment qu’il serait préférable d’augmenter le nombre de missiles Aster 30, la principale menace étant perçue comme aérienne.

Qu’elles soient équipées de MdCN ou d’Aster30 supplémentaires, les deux Belh@rra pourraient procurer un avantage certain à la Marine Hellénique dans la confrontation permanente avec les forces turques. Equipées d’un radar AESA Sea Fire 500, et d’un système sonar Kingklip/CAPTAS, le bâtiment est capable d’imposer une zone d’interdiction aérienne, sous-marine et surface dans un rayon de 150 km, un périmètre suffisant pour largement entraver les capacités de manoeuvre en mer Egée des forces aériennes et navales turques. Il est d’ailleurs probable que cette vente, si elle se concrétise, n’améliore pas les relations déjà houleuses sur fond de dossiers chypriote et syrien, avec les autorités turques et le président Erdogan.

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