Le Commandement des Opérations Spéciales s’intéresse au CH-47 Chinook américain

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Selon le dossier de presse du COS fournit à l’occasion du 14 juillet 2019, ce dernier étudierait actuellement l’acquisition d’hélicoptères lourds Boeing CH-47 Chinook afin d’étendre les solutions d’aéromobilité pour ses forces spéciales, que seul un hélicoptère lourd comme le Chinook pourrait fournir.

Le COS dispose d’un régiment d’hélicoptère de combat qui lui est propre, le 4eme Régiment d’hélicoptères des forces spéciales, basé à Pau, formé d’un état-major et de 7 escadrilles et disposant d’un panachage d’hélicoptères légers gazelle, d’hélicoptères de manœuvre Puma, Cougar et Caracal, et d’une escadrille d’hélicoptères de combat tigre. Même si les Puma seront bientôt remplacés par des NH90 spécialement adaptés aux besoins des FS, et les gazelles par des H160M Guépard, le besoin de transport lourd reste non solutionné, si ce n’est par la coopération européenne. En effet, britanniques, néerlandais et espagnols disposent de CH47 Chinook, qu’ils ont a plusieurs reprises déployés en soutien des opérations françaises, notamment au Sahel.

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Le 4eme RHFS dispose d’un parc hétéroclite de machines : Gazelle, Tigre, Cougar et Caracal

Bien qu’entré en service en 1962 dans l’US Army, le CH47 reste une référence en occident dans le domaine des hélicoptères de transport lourds, n’étant concurrencé dans ce domaine que par le CH53 de Sikorsky. Avec une masse maximale au décollage de plus de 22 tonnes, il peut emporter plus de 40 hommes équipés en plus de l’équipage, et les transporter sur de longues distances, très au delà des performances d’un NH90 TTH, deux fois moins lourd, mais également presque deux fois moins cher. Il est aujourd’hui en service dans plus d’une vingtaine de pays, dont 8 membres de l’OTAN, l’appareil ayant été jusqu’ici construit à plus de 1200 exemplaires.

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Les Forces Spéciales ne sont pas les seules à souhaiter disposer d’un hélicoptère lourd dans les armées françaises. L’ALAT, pour renforcer et étendre ses moyens d’aéromobilité, et l’Aéronavale, pour augmenter les capacités de projection des Porte-Hélicoptères Amphibies, bénéficieraient grandement d’un tel appareil. Dans les faits, la majorité des armées européennes ont un besoin pour ce type d’appareil, représentant un parc suffisant pour envisager une conception européenne d’un tel hélicoptère. En revanche, pour les FS, l’urgence du besoin imposerait un achat sur étagère de quelques unités aux Etats-Unis.

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