Regain de tensions entre Londres et Téhéran

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La situation se dégrade rapidement depuis quelques heures entre la Grande-Bretagne et l’Iran, suite à l’arraisonnement et la saisie du pétrolier de 300.000 tonnes Grace1, battant pavillon iranien, et soupçonné de vouloir livrer du pétrole brut vers une raffinerie Syrienne sous embargo de l’Union européenne. Immédiatement, l’ambassadeur britannique à Téhéran a été convoqué par les autorités iraniennes, lui intimant l’ordre de libérer le bâtiment, faute de quoi le pays procéderait à des mesures de riposte contre les batiments britanniques croisants à proximité de ses côtes.

Selon les autorités de Gibraltar ayant procédé à l’arraisonnement, le navire iranien ne transporterait probablement de pétrole brut, mais des produits distillés, prêts à l’emplois, ceci expliquant la ligne de flottaison particulièrement basse du bâtiment, les produits distillés étant plus lourd que le pétrole brut. Dès lors, il pourrait d’agir d’alimenter en carburant les forces syriennes et iraniennes présentent sur le territoire syrien, et toujours impliquées dans la guerre civile qui agite le pays, par transfert au large vers des bâtiments plus petit, chargés de ramener le carburant vers les ports du pays.

Quoiqu’il en soit, si des pétroliers britanniques venaient à être interceptés par des navires iraniens en réponse de l’application d’un embargo européen, l’Union européenne serait contrainte de durcir ses positions contre Téhéran, alors que jusqu’ici, Bruxelles, Paris, Berlin et Londres, agissent davantage comme des éléments modérateurs dans ce dossier. Car si certains grandes nations européennes venaient à s’aligner sur les positions de Washington, nul doute que les risques de confrontation croitraient rapidement …

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