La Russie aurait entamé la construction de deux navires d’assaut porte-hélicoptères

- Publicité -

Selon l’agence Tass, les chantiers navals Yaltar de Saint-Petersbourg auraient entamé, fin avril, la construction de deux bâtiments d’assaut de fort tonnage, présentés comme étant « probablement » des navires de type porte-hélicoptères d’assaut ou LHD, et non des bâtiments de la classe Ivan Grene comme initialement annoncé.

Depuis l’annulation de la livraison des deux LHD de type Mistral par la France à la Russie suivant l’annexion de la Crimée, les rumeurs sur la construction d’une nouvelle classe de ce type de navires dans les chantiers navals russes étaient régulières. A la suite de cette annulation, ayant donné lieu à un remboursement intégral par la France des sommes versées par la Russie, les autorités russes, relayées en cela par certains parlementaires français proches de Moscou, clamaient à qui voulait l’entendre que le pays disposait des plans et de la technologie pour construire de nouvelles unités. Il semble que cela aura été plus difficile que cela, puisqu’il aura fallu plus de 6 ans pour entamer la construction de ces navires, dont l’entrée en service n’est pas attendue avant 2022, meilleur des cas, les chantiers navals russes faisant fréquemment face à des retards importants.

LST Ivan Gren lors des tests a la mer Actualités Défense | Assaut amphibie | Constructions Navales militaires
Le LST Ivan Grene lors des tests à la mer

On ne connait pas encore le modèle retenu par l’amirauté pour ces deux bâtiments, mais il est probable qu’il s’agisse du modèle « Priboy », des bureaux d’étude Krylov. un LHD de 14.000 tonnes pouvant mettre en oeuvre jusqu’à 16 hélicoptères moyens, et transporter jusqu’à 3 compagnies mécanisées avec leurs véhicules et blindés. Il s’agirait du plus important navire de combat construit en Russie depuis la fin de l’époque soviétique.

- Publicité -

Les délais de lancement constatés, alors que la Marine russe réclamait ces navires de longue date, peuvent s’expliquer par les importants travaux de modernisation entrepris dans les chantiers navals russes ces dernières années, pour être en mesure de produire des bâtiments de fort tonnage, ainsi que pour réduire les nombreux dysfonctionnements constatés sur les unités récentes. Reste à voir si, après ces travaux, l’industrie navale russe sera, ou pas, en mesure de satisfaire aux exigences du Kremlin comme de l’Amirauté.

- Publicité -

Pour Aller plus loin

RESEAUX SOCIAUX

Derniers Articles