Le F35A va passer sous la barre des 80m$ pour l’US Air Force

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Le Pentagone est parvenu à un accord avec le constructeur Lockheed-Martin concernant l’acquisition du lot 12 de l’avion F35A destiné à l’US Air Force, soit 478 appareils au tarif unitaire de 81,35 m$, soit une baisse de 8,8% vis-à-vis du lot 11, qui était à 89 m$. En outre, les lots 13 et 14 sont actés pour passer sous la base des 80m$, soit 72 m€. La production de F35 va elle atteindre les 160 appareils par an, la moitié étant destiné à l’US Air Force.

A ce tarif, le F35A s’aligne sur le prix « Fly Away condition » du Rafale C, et sera plus de 15 m€ moins cher qu’un Eurofighter Typhoon. En Europe, seul le Gripen de Saab aura un prix d’acquisition inférieur, un argument de poids pour la communication de Lockheed, notamment vis-à-vis des pays et opinions publiques européennes.

Mais il ne faut pas s’y tromper, le F35A reste un appareil cher, et même très cher. En effet, son entretien très complexe engendrent des couts de maintenance très supérieurs à ceux de ses homologues européens. Là ou un Rafale C coute, selon la Cours des Comptes, hors acquisition, moins de 10.000 € par heure de vol, le F35A coute lui, selon l’US Air Force, plus de 40.000 $. Or, malgré des efforts importants, ce cout ne semble pas baisser, et l’US Air Force communique désormais sur un objectif de cout à 30.000 $, soit 27.500 € par heure de vol, sachant que rien ne garanti qu’un tel niveau sera atteint. De fait, sur la durée de vie de l’aéronef, soit 6000 heures de vol, un F35A aura couté plus de 250 m€, là ou un Rafale ne coutera lui que 130 m€. De fait, dans le meilleur des cas, la possession du F35A coutera prés du double de celle d’un Rafale.

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Il reste donc des arguments à faire valoir par le consortium Rafale pour positionner son appareil dans les années à venir, d’autant que le standard F4 va réduire l’écart technologique entre les deux appareils (alors que le F35 restera, lui, un monomoteur …). Mais il ne faut pas sous-évaluer l’impact que représente le prix d’achat de l’appareil américain sur les opinions publiques, un argument de poids qui s’ajoute à l’argument « 5eme génération » , malgré le caractère artificiel de cette classification.

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