La torpille ASM aéroportée russe APR-3M entre en service

Si de nombreux pays sont aujourd’hui capables de construire des bâtiments de surface de lutte anti-sous-marine, et même des sous-marins, très peu maitrisent la conception de torpilles guidées anti-sous-marines. La Russie fait parti de ces rares élus, avec notamment le système APR-3, pouvant être mis en oeuvre par des avions de patrouille maritime T-142 et Be-50, ainsi que par les hélicoptère Ka-27 M qui équipent destroyers et frégates des forces navales russes.

Mais l’APR-3 n’est pas qu’une torpille ASM russe, c’est un système ayant sont propre concept d’emploi. Avec ses 540 kg, l’APR-3 est beaucoup plus lourde que ses homologues comme la Mu-90 franco-Italienne, ou la Mk54 américaine. En outre, la torpille a un fonctionnement spécifique, entamant une descente en cercle dés son entrée dans l’eau, pour détecter sa cible, sans activer son moteur-fusée. Une fois la cible acquise, le moteur démarre et propulse la torpille très rapidement à plus de 45 noeuds vers sa cible, ne laissant que peu de temps au sous-marin pour lancer des contre-mesures ou tenter des manoeuvres évasives. Toutefois, l’APR-3 ne manquent pas de faiblesses, la principale étant sa très faible autonomie, inférieure à 1 nautiques, là ou la Mu90 dépasse les 12 nautiques, obligeant les aéronefs lanceurs à une très grande précision dans le largage de leur munition.

Quoiqu’il en soit, la nouvelle version de cette torpille vient de terminer sa phase de test, et les APR-3M commencent donc à entrer en service dans les unités russes. Cette nouvelle version, dénommée « vautour » est légèrement plus légère que l’APR-3E « Aigle », avec 470 kg, un nouvel autodirecteur plus performant et plus résistant aux contre-mesures, et une portée légèrement allongée, de 2,5 km, soit 1,5 nautiques.

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