La Corée du sud valide le design de ses 3 nouveaux destroyers Aegis lourds

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Les autorités sud-coréenne ont annoncé la validation finale du design des 3 nouveaux destroyers de la classe Sejong le Grand pour sa marine de guerre, qui dispose déjà de 3 unités de ce type livrées en 2008 et 2012, ouvrant la voie pour entamer la construction des 3 bâtiments.

Les destroyers Aegis de la classe Sejon le grand, issus du projet KDX-III, sont parmi les plus puissants bâtiments de surface à ce jour, ne cédant qu’aux croiseurs Kirov russes, et Ticonderoga américains. Jaugeant près de 11.000 tonnes en charge pour 165 m de long, ils emportent 80 missiles anti-aérien SM2 Block III/IV en silos Mk41 couplés au radar AN/SPY-1 de Lockheed équipant les croiseurs Ticonderoga, 48 missiles de croisières Hyumnoo III en silo K-VLS, 16 missiles anti-navires SSM-700 K Haeseong et un système d’autodéfense RAM Block 1 disposant de 21 missiles RIM-116. L’arsenal est complété par 1 canon naval Mk45 de 127 mm, et un système d’autodéfense CIWS Goalkeeper de 30mm, auxquelles s’ajoutent les 2 tubes triples pour torpilles K745 Blue Shark. En outre, les bâtiments dispose d’une production de puissance de 75 MWh grâce à ses 4 turbines General Electrique LM2500 CODAG, offrant une importante capacité d’évolution et d’emports pour de nouveaux systèmes, notamment des armes à énergie dirigée.

Cette validation, comme celle de la commande de 3 sous-marins AIP supplémentaires KSS-III, intervient alors que la Marine chinoise reçoit ses premiers destroyers lourds Type 055 de 13.000 tonnes, emportant 112 silos pour missiles longs (anti-aériens, croisières..) et 24 silos courts pour missiles d’auto-défense anti-aériens. et que les forces d’autodéfense japonaises vont recevoir le premier destroyer Aegis de la classe Maya, lui aussi lourdement armé.

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Nous assistons depuis quelques années à un renforcement rapide et massif des forces navales dans le Pacifique occidental, un phénomène sans précédant depuis la fin de la guerre de Corée. Les grandes nations navales, Chine, Japon, Corée du Sud, États-Unis et Australie, sont engagées dans une dynamique de transformation, modernisation et renforcement de leurs flottes de surface et sous-marines, intégrant de nouveaux types de bâtiments, lourdement armés, destinés à soutenir des engagements de haute intensité.

En comparaison, les formats des marines européennes, comme de leurs bâtiments, semblent en total décalage avec ce qui se pratique aujourd’hui dans le Pacifique et l’Océan Indien. On peut se demander, dans ce contexte, comment la Marine Nationale et ses 15 frégates de 1er rang, espère être en mesure d’assurer la souveraineté nationale et la protection des quelques 8 millions de Km2 de Zone Économique Exclusive française de la zone Indo-Pacifique ?

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