Le Chine veut détecter les sous-marins par satellite jusqu’à 500 m de profondeur

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La Chine ne cesse de faire des annonces en matière de technologies de Défense, toutes plus surprenantes les unes que les autres. Après le radar quantique et le lance-roquette électromagnétique, voici que Pekin a décidé de financer un programme visant à concevoir un satellite sensé être en mesure de détecter un sous-marin jusqu’à 500 m de profondeur.

Pour ce faire, le satellite utiliserait un laser de grande puissance, capable, selon les chercheurs chinois, de dépasser le seuil de 200 m au delà desquels aucune lumière du jour ne pénètre plus les océans.

Les réserves sont nombreuses quand à la viabilité de la technologie, même en Chine, ou certains scientifiques estiment que cet objectif est inaccessible. Il n’en demeure pas moins que, même si la profondeur des 500 m n’était pas atteinte, les expérimentations de cette approche apporteront probablement des informations plus qu’intéressante pour le domaine de la lutte anti-sous-marine, d’autant que d’autres technologies sont à l’étude, comme un MAD (détecteur d’anomalies magnétiques) beaucoup plus sensible que ceux utilisés jusqu’ici, permettant de détecter des masses métalliques plus profondément, ou à plus haute altitude.

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Or, une percée dans ces domaines serait de nature à bouleverser l’équilibre des forces de dissuasion à l’échelle de la planète. Aujourd’hui, l’essentiel des moyens de dissuasion sont constitués par des sous-marins nucléaires lanceur d’engins, ou SNLE, qui évoluent dans les profondeurs de façon très discrète de sorte à pouvoir faire feu si l’ordre venait, sans risquer d’être intercepter ou détruit par l’adversaire. S’il venait à être exposé, un SNLE perdrait une très grande partie de son intérêt.

De même, la puissance navale occidentale, reposant en grande partie sur les flottes de sous-marins conventionnels et nucléaires très performantes des Etats-Unis, de l’OTAN et des alliés de la ceinture Pacifique, se retrouverait largement entamée, et même potentiellement désavantagée face à la flotte chinoise. 

Il est trop tôt pour évaluer les capacités avérées de ces technologies, d’autant que la Chine n’hésite pas à volontairement brouiller les cartes afin de ne pas être lisible. Cependant, eu égard aux efforts consentis par l’Etat chinois en matière de recherche fondamentale, on ne peut douter que parmi toutes ces avancées technologiques annoncées ces derniers mois par les autorités chinoises, certaines sont valides et se retrouveront prochainement aux mains de l’APL.

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Dans ces conditions, l’auto-persuasion quand aux performances médiocres de la technologie chinoise va vite montrer ses limites, et le décrochage technologique risque d’être on ne peut plus violent.

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