L’Iran multiplie les communications de Défense

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Avec la promulgation des sanctions américaines contre elle, l’Iran se retrouve aujourd’hui relativement isolée sur la scène internationale. Pire, les communions de vues entre le président américain, le premier ministre Israélien, et le prince héritier saoudien, sont de nature à faire rapidement monter les tensions dans cette région du globe. 

C’est dans ce contexte que les autorités Iraniennes ont décidé de multiplier les annonces concernant les nouveaux systèmes d’armes iraniens, avec parfois des choix contestables quand à leur nature dissuasive, comme la présentation du « nouveau chasseur moderne Kowsar », qui est en fait un F5 modernisé, ce qui n’a rien de très alarmant.

En dépit de leur collaboration étroite en Syrie, la Russie et l’Iran n’a pas, à ce jour, entériné de contrat d’armements significatifs, malgré les demandes répétées des autorités iraniennes, au sujet de S-300/400, de Mig29 ou de Su-30 par exemple. 

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Mais les récents développements pourraient effectivement changer la donne, comme l’a confirmé le CEO d’Almaz Central Marine, en indiquant que l’Iran était intéressé par une production de la corvette Project 22800 Karakurt. Commandé à 18 exemplaires par la Marine russe, principalement pour les flottes des mers closes, Caspienne,  Mer Noire et Baltique, cette corvette de 800 tonnes est spécialisée dans la lutte antinavire et la frappe à terre, grâce à ses missiles de croisières Kalibr et P-800 Oniks. Elle dispose en outre d’un système d’autoprotection antiaérien, Pantsir-M ou Sosna. Rapide (30 kts) mais ne disposant que d’une autonomie à la mer réduite (15j), la Karakurt répondrait très bien aux besoins de la Marine Iranienne, dont le but se limite à protéger les cotes, harceler la navigation des détroits, et mener des attaques sur les installations portuaires ou de commandement dans les zones d’engagement.

Reste à voir si Moscou donnera effectivement son accord, et surtout si cet accord s’accompagne des systèmes d’armes de facture russe. Dans le cas contraire, la puissance de feu des bâtiments iraniens risque fort d’être des plus symboliques.

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