L’aéronavale chinoise reçoit le JL-10, un nouvel appareil d’entrainement très performant

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S’il est un signe qui ne trompe pas pour évaluer l’état de préparation des forces, c’est le soin porté à l’entrainement des effectifs. Et dans ce domaine, la Chine n’a de leçon à recevoir de personne, contrairement à des idées reçues très ancrées en occident. Ainsi, la formation des élèves pilotes de l’armée de l’air comme de l’aéronavale de l’armée populaire de libération a fait l’objet d’un soin tout particulier, comme le montre l’entrée en service de l’avion d’entrainement et d’attaque JL-10 dans les forces aéronavales chinoises

Doté d’une avionique très moderne reproduisant celle des J-11/15/16 que ces jeunes pilotes seront appelés à piloter une fois leur formation achevée, il dispose également, fait rarissime pour un appareil d’entrainement, d’un radar a antenne passive à balayage électronique, qui était il y a encore peu le nec plus ultra de la technologie des radars embarqués. 

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Avec l’entrée en service prochaine du second porte-avions chinois, un modèle à tremplin à l’image de son prédécesseur, le Liaoning, et la construction simultanée de deux porte-avions cette fois équipés de catapultes, les besoins de formation de l’aéronavale chinoise n’ont, évidemment, jamais été aussi important. Mais le plan de formation semble avoir été minutieusement anticipé et appliqué rigoureusement, de sorte que le nombre de pilotes qualifiés, et d’appareils équipant les flottilles, atteindront concomitamment leurs objectifs lorsque le nouveau porte-avions sera déclaré opérationnel.

Cette maitrise de la montée en charge de la marine chinoise devrait nous inciter, nous occidentaux, à plus de circonspection lorsque l’on juge des capacités opérationnelles des forces navales chinoises.

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