Le S-400, la star des exportations russe

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Plus que tout autre système d’armes, le système de défense anti-aérien russe S-400 focalise l’attention de nombreux experts et clients potentiels. Outre le cas Turc, dont le choix du S-400 repose autant sur un besoin technologique que sur un calcul politique, le système russe a convaincu la Chine et l’Inde, et même l’Arabie Saoudite semble s’y interesser. Il est d’ailleurs remarquable de constater que les deux « grands alliés » de la Russie au Moyen-Orient, à savoir la Syrie et l’Iran, n’ont pas obtenu l’autorisation d’acquérir le système russe, preuve que la Russie utilise ce système dans une stratégie globale de gestion de la conflictualité maitrisée.

Comme le souligne l’article, les performances du système S-400 ont souvent donné lieu à une lecture fantasmée par de nombreux auteurs. Le Système est incontestablement très performant, et il l’est d’autant plus qu’il s’intègre dans la stratégie de défense multicouche russe, reposant sur le S-400 à longue et moyenne distance, le S-300 bientôt remplacé par le S-500 en matière de protection anti-missiles, le BUK pour les cibles en portée intermédiaire, puis les systèmes TOR et Pantsir à courte et très courte portée.

Mais ses performances et son tarif le rendent suffisamment attractif pour que la Turquie, l’Inde et la Chine, sont prêts à défier les possibles sanctions US pour l’acquérir. 

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Il faut noter que le S-400, conçu comme un système modulaire inter-opérant diverses sources de détections et plusieurs type de missiles, intègre d’ores et déjà des radars en bande UHF aptes à détecter les avions furtifs comme le F-35 ou le F-22. De quoi remettre en question les certitudes concernant l’avantage supposé de cette technologie dans le futur.

Pour approfondir le sujet, lire le dossier en français du site RedSamovar.com (6 min)

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