Nouveau test du missile anti-navire léger

- Publicité -

Depuis le retrait des AS-12, les hélicoptères de la Marine nationale ne disposent plus de missile anti-navire. Or, cette capacité d’engagement de petites unités à distance de sécurité pour la frégate est aujourd’hui devenue indispensable, pour contrer les patrouilleurs lance-missiles qui équipent de plus en plus de petites marines.

C’est la raison pour laquelle français et britanniques décidèrent de développer le missile ANL (Sea Venom pour les britanniques), pour Anti-Navire Leger, un missile de 110 kg portant à 20 km et équipé d’un autodirecteur à infrarouge. Le missile sera destiné à équiper les hélicoptères embarqués sur les frégates françaises, comme les Panther, les Caiman et le H-160 du programme HIL.

A l’instar du MMP, le nouveau missile antichar de MBDA, l’ANL est un missile « tire et oublie » disposant d’une capacité « homme dans la boucle » et d’accrochage après lancement, permettant des engagements sécurisés et évolués.

- Publicité -

Le 18 Avril 2018, le second tir d’essai du missile a été effectuésur le polygone du Levant, pour valider la navigation très basse altitude (sea-skimming) et l’accrochage de la cible en milieu de vol. 

Le missile commencera à équiper les flottilles de la Marine nationale au début de la prochaine décennie.

- Publicité -

Pour Aller plus loin

RESEAUX SOCIAUX

Derniers Articles