Le CAMM entre en service dans la Royal Navy et bientôt dans l’armée de terre britannique

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Les forces britanniques utilisent aujourd’hui le système de défense anti-aérien à courte portée Sea-Wolf pour la protection de ses navires, et le Rapiers pour la protection de ses forces terrestres. Contemporain de crotale français, ces deux systèmes étaient déjà en service lors de la guerre des Malouines, ou ils rencontrèrent de vrais succès. Mais entre 1983 et 2018, les besoins en termes de défense anti-aériennes et anti-missiles rapprochée ont considérablement évolués : missiles antinavires supersoniques manœuvrant, drones, missiles de croisière .. Malgré les évolutions apportées aux vénérables seaWolf et Rapier, il était plus que temps pour les forces armées britanniques de s’adapter à la menace.

C’est ainsi qu’est né le CAMM, pour Common Anti-Air Missile, un missile à courte portée dérivé de l’ASRAMM Air-Air britannique, capable d’intercepter des cibles pouvant atteindre mach 2,7 à une distance de 25 km. Une fois intégré aux systèmes de détection des frégates de la Royal Navy, et du radar Girafe de l’armée de terre, ce missile donna naissance au système Sea Ceptor et Land Ceptor, qui équiperont respectivement les frégates type 23 et type 26 , ainsi que le 16th royal artillery régiment.

Le Sea Ceptor, qui a été déclaré opérationnel cette semaine sur 3 frégates type 23de la Royal navy, présente un avantage vis-à-vis du Mica VL, lui aussi construit par MBDA, mais pour la France : ses dimensions réduites lui permette d’être embarqué par 4 dans une cellule de lancement vertical, comme les cellules Sylver 35. En conséquence, un navire de petite dimension, comme une corvette, comme les Gowind 2500, peuvent disposer d’une capacité de défense aérienne très importante pouvant traiter une attaque par saturation. Il est a espérer que, dans le cas de l’évolution du missile MICA vers le MICA 2, cette spécificité ne soit pas ignoré, tant elle présente d’intérêts opérationnels, tant pour les petites que les grandes unités, et conditionnera le succès à l’export de ce futur système.

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