Boeing veut tordre le cou aux phantasmes concernant la furtivité

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Lors de l’élection du président Trump, Boeing a, un temps, espéré que la période hégémonique du F-35 allait prendre fin, aux vues des réactions hostiles du président face aux couts du programme. Il semble toutefois que le couple Lockheed-US Air Force ait-eut raison de l’alliance de fait entre Boeing et l’US Navy au sujet de ce chasseur. Toutefois, ces derniers obtinrent le maintien de la ligne de fabrication du A/F 18 E/F Super Hornet pour les années à venir grâce à des commandes supplémentaires de l’US Navy, notamment de l’appareil de brouillage Growler.

Reste que Boeing est toujours hostile au F-35, un appareil qui à la fâcheuse nature de clore le marché intérieur US pour des décennies, car imposé simultanément aux 3 armées US utilisant des avions de chasse, l’Air Force, la Navy et le corps des Marines. C’est donc une question de survie pour la composante chasse de Boeing Grumman que d’amener les autorités politiques et militaires à cesser de soutenir aveuglement l’appareil de Lockheed, et de permettre aux deux acteurs de se partager le marché dans la durée.

Dans cette optique, le constructeur de Seattle a décidé de montrer les limites de la furtivité, qui reste un des seuls arguments du F-35, l’appareil ne disposant pas, par exemple, de la super-croisière, et ayant un rayon d’action restreint ; et de montrer que le dernier modèle de F18 serait un adversaire bien au niveau pour faire face à cet appareil.

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En effet, le F-18 dispose d’une camera secteur frontal infra-rouge capable de détecter à grande distance des sources de chaleurs, comme un appareil de chasse. Cette méthode est entièrement passive, l’avion ciblé n’ayant aucune idée qu’il a bel et bien été détecté. En outre, ce F18 dispose d’une capacité de traitement du signal vidéo et des signaux radars très importante, lui permettant de repérer un signal radar et d’en localiser la source rapidement.

Ce que Boeing vient de démontrer, c’est que le Rafale, équipé de l’OSF (Optique Secteur Frontal) et du système de détection et d’autoprotection SPECTRA, comme les Su 30 et 35 russes, seront lui aussi un redoutable adversaire pour le F35, d’autant que le Rafale, s’il n’est pas a proprement parlé furtif, n’en reste pas moins discret, le rendant plus difficilement détectable à longue distance par radar.

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