L’US Navy s’inquiète de la santé des chantiers navals américains

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Alors que l’Etat-Major de l’US Navy tempère l’objectif de 355 navires de combat annoncé par le président Trump, en le reportant au delà de 2030, Il a également fait part de son inquiétude quand à l’état de santé des chantiers navals . Selon le vice amiral Thomas Moore, commandant le Naval Sea System command, il sera impossible de construire cette flotte sans une industrie navale en bonne santé. Or, les changements de cap à répétition concernant les programmes navals ces 30 dernières années, ont largement entamé la capacité d’organisation et de production de ces chantiers navals.

Rappelons, qu’en effet, l’US Navy aura par trois fois entamé puis abandonné des programmes majeurs dans les années passées : le sous-marin d’attaque Sea Wolf abandonné après 3 exemplaire construite, le destroyer lourd Zumwalt abandonné également après 3 unités, et les Littoral Combat Ships, devant être produits à plus de 60 exemplaires, finalement abandonné avant d’en avoir construits une vingtaine. Dans ces conditions, il devient difficile, voir impossible, de maintenir des capacités industrielles et des performances de pointe.

Il faut noter qu’en France, et plus largement en Europe, les chantiers navals n’auront pas été traité différemment, et profiteraient, eux aussi, du phase de consolidation/stabilisation/montée en puissance pour recouvrer leur plein-potentiels industriel. Dans le cas de Naval Group, ex DCNS, aucun des 10 derniers programmes majeurs n’aura respecté les engagements initiaux, les plus notables étant les FREMM passant de 17 unités à 6, le Frégates Légères Furtives de 12 à 5, les frégates horizons de 4 à 2, les SNA Rubis de 8 à 6 et les BPC Mistral de 4 à 2, puis finalement 3. Difficile de dimensionner son outil industriel et son personnel lorsque les engagements gouvernementaux varient autant …. 

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